Peut-être que je devrais écrire cet article en italien, mais honnêtement, maintenant, je ne veux pas le faire. Mon ami romancier, Luc Cortellazzo, travaille déjà sur l'écriture de l'histoire de Stefano. Je ne suis pas un écrivain, mais j'ai un blog avec plus d'un millier de vues chaque mois. Donc, ceci est mon deuxième ami qui se suicide.
Il est temps de parler franchement, ce n'est pas une coïncidence.
Je n'ai jamais aimé les années 80 en Italie. Le faux espoir de la richesse et le mythe de la série télévisée américaine. Ou les parents été toujours gentil, attentionné, belle maison, belles voitures et un bon travail dans l'avenir. Je savais déjà que ce sont des conneries.
Quand j'avais dix ans, en 1985, le monde était un endroit plus sûr, pas de crime, pas de terrorisme, nous avons tous plus d'argent, les parents ne vivent pas avec l'angoisse de la crise économique dans l'avenir. Pire encore, les adultes de l'époque, ont cru que notre avenir serait comme leur avenir. En fin les années quatre-vingt ont été les années d'or de l'héroïne.
La famille parfaite.
Chacun d'entre nous, ma génération a grandi avec ce mythe. La famille où tout se passe bien, un endroit qui est sûr.
Puis nous avons découvert que la famille est aussi un lieu dangereux, où l'on peut cacher de grands dangers, des secrets.
En fait, le mien est juste un blog et nous avons besoin d'un livre pour dire la vérité à propos de ma génération, Luca c'est à toi mon cher ami la tache.
Un livre sur les drogues, les secrets, la violence, la trahison des institutions, la trahison du système social capitaliste, la désintégration de l'idéal d'une famille unie et heureuse, la souffrance psychologique de tous, nous parents inclus.
C'est peut-être pour cette raison que ma génération est toujours en train d'essayer d'être attentif à la façon de mettre en place un couple heureux.
Nous sommes les enfants de la fin de l'ancien modèle.
Celui où les grands-parents avaient une place d'honneur. Nous ne bénéficieront de la retrait, de notre propre maison ou de un emploi permanent.
Nous sommes les enfants de la globalisation économique. Nous avons des amis qui sont comme notre famille, nous ne croyons pas que la chose la plus importante est la dernière robe conçue par Armani, nous ne croyons pas que nos parents sont les mêmes que nos grands-parents. Les grands-parents avait vécu la guerre, construit nos maisons et nos écoles. Les grands-parents étaient forts.
Les parents sont maintenant des amis, ils on vécu le désespoir de une famille très rigide. Le modèle a changé.
Au lieu des grands-parents, nos enfants auront quoi?
Je ne sais pas mais j'ai de la confiance en eux.
Ma grand-mère m'a élevé, elle appartenait à une génération où la famille, le sang de votre sang, été considéré avant tous les choses, le premier de besoins.
Nos parents sont capables de résister à l'avenir, très dure, qui les attend? Sachant que leurs enfants ne bénéficient pas de leurs moyens?
Hier Stefano est mort.
Un autre de ma génération a disparu. Les autres sont à l'étranger, en prison ou vivant dans la tristesse et mille difficultés économiques. Séparés, divorcés, chômeurs, migrants, etc. Même si ils ont fait 10 années de Fac et ils ont des C.V. de 8 pages et plus.
Personne ne s'y attendait tous ça.
Quand j'étais petite, tout était différent en Europe... Maintenant, il y a une crise, mais je pense que tout cela existait avant.
Comment croire à la chimère d'une maison, une famille et un travail pour tout le monde?
Le capitalisme ne pardonne pas, vous êtes une partie de la production de biens matériels, vous pouvez être remplacés.
Peut-être que c'est pour ça que j'aime travailler dans le tatouage, j'aime l'idée que nous sommes quelque chose d'unique, pour toujours. Comme mon ami que viens de se suicider, unique.
Les années quatre-vingt sont terminées, les gens commencent à se réveiller, mais pour beaucoup, il est trop tard.
Adieu Stefano, dorme en paix maintenant, tous est fini, tu ne doit plus subir le poids de te secrets terribles.
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