mercredi 21 décembre 2011

Le tatouage mystique

Pendant ce temps, j'ai fait plusieurs tatouages ​​mystiques, des symboles et c'est un grand plaisir pour moi.  

Certaines personnes s'engagent dans  un voyage intérieur, ils cherchent dans la vie des choses qu'ils sont au-delà du quotidien.  
Lorsque des personnes choisissent ce type de tatouages, la séance de travail devient quelque chose de différent. Une agréable sensation de découverte et de contact prend forme sous mes mains.

lundi 5 décembre 2011

Réflexion sur l'acte du tatouage - Parti I

Le premier élément , l’équilibre.
 
Le tatouage parfait n'existe pas, parce que l'harmonie n'est pas la perfection.


1) Le sujet est celui que nous pouvons considérer comme le réservoir initial dans lequel convergent les énergies des deux participants à la session.

Trois facteurs doivent être pris en compte lors du processus initial menant à la réalisation des tatouages:

A-Qu'est-ce que le sujet en lui-même
B-Que signifie le sujet pour le client
C-Que
signifie le sujet pour le tatoueur

La communication doit être continue, quand l'un d'eux l'emporte sur l'autre, est le déséquilibre qui en résulte.
Parce que même si B et C, peuvent avoir des convictions particulières sur A, cette dernier conserve sa raison spécifique d'être comme un symbole, archétype de l'inconscient collectif.
Nous pouvons attribuer un sens à notre choix ( A), nous pouvons aussi forcer l'harmonie du corps ou de la marque, en dépit de tout cela, du début à la fin, on a juste une vague qui tourne autour du sujet lui-même.

2) Le tatoueur, il est égal à le cliente, il tend à imposer sa vision de l'acte, mais en gardant un esprit ouvert il doit travailler comme conducteur d'énergies entre 1 (le sujet) et 3 (le client).

Le tatoueur doit contribuer avec son style, son passé, mais il doit toujours se souvenir de l'individualité du client, il doit s'adapter à l'anatomie et l'idée sur un support qui est la peau, avec ces règles spécifiques.
Nous partons du début que nous parlons d'un tatoueur professionnel, puis avec son éthique, il a soigneusement étudié la relation entre 1 (le sujet) et 3 (le client).

Faire un changement dans le corps est une grande responsabilité, c'est pour cette motif que il faut continuer à faire un très long apprentissage dans le tatouage.
 
Gardez à l'esprit que la pratique du tatouage remonte à l'époque néolithique, puis perdue dans les brumes du passé, de sorte que la jurisprudence, ne peut pas changer l'attitude humaines pour la répression, mais dans une seule direction qui est constructif!

Un excès de lois ne garantit rien, ni les infections, ni un travaille faite très mal. Pour contre, la présence des normes juridiques correctes, appliquées avec du bon sens, nous protège de l'anarchie dans le domaine.

3) Normalement, le client entre dans le studio avec une idée en tête.

Le premier problème que j'ai trouvé est celui économique. Il doit être tatoué et son première pensée est le le prix, mais c'est pas ça la juste question sur lequel le client doit refléchir. 

Avant il doit savoir si le tatoueur est capable de réaliser le projet qu'il veut.
 
S'il s'agit d'un écrit ou une petite étoile, un tatouer normal est suffisant.
Si nous sommes confrontés à des styles particuliers, comme les Maoris ou japonais,
la question se complique beaucoup.


Comme j'ai déjà écrit dans un article précédent, seul certains tatoueurs qui ont exploré, avec des années d'apprentissage, ces cultures, peuvent pratiquer ces types de tatouages. Un tatoueur européenne interprète selon son expérience passée. Il ne peu pas faire que ça.
 

Pour simplifier, je fais l'exemple de mon cas.
Je suis à moitié italien et moitié vénézuéliens. Je peux facilement faire face à des sujets qui résultent de ces deux influences. Pour moi, il est aisé de concevoir un design inspiré par la Journée des Morts mexicaine. De plus, mon ex-petite amie est japonaise, mes racines sont indigènes, mes arriéré grands-parents étaient tatoués et avaient des piercings.


Je comprends profondément le respect des cultures dans lesquelles le tatouage est considéré comme un acte sacré et du rituel. Je ne permettrais jamais de m'approprier des autres cultures sans respect.

Le coût du tatouage doit être proportionnelle aux capacités de votre portefeuille, mais également à la valeur du travail!

Vous devriez éviter ceux qui coûtent moins cher, peut-être que il ne sont pas bons, et vous devez éviter ceux qui sont trop chers, le prix ne signifie pas qu'ils sont bons! 
 
Donc, que doit faire le client?
Il a besoin de parler avec la personne à qui est confrontée. Réfléchir aussi bien qu'il est inutile de payer une Mozart pour jouer avec le piano Joyeux anniversaire! Et il impossible de demander à un amateur de jouer Sergei Rachmaninov!


4) Le dernier point sur ​​lequel je vous invite à réfléchir est la séance de tatouage.
En Occident, nous avons une vision qui tend à ignorer ce facteur de grande importance.
Le feedback est crucial pour avoir une œuvre d'art digne de ce nom. Si le client sent qu'il n'y a pas d'empathie avec le tatoueur est inutile de procéder.

De plus, nous devons nous rappeler qu'un salon de tatouage et de piercing n'est pas un hôpital.
Le client choisit de ressentir du douleur, cette chose, d'un point de vue psychologique, a une très grande importance. 
 
Ainsi, pour un tatouage bien fait, vous avez besoin d'un tatoueur bon et une personne que il lui fait confiance. 
 
J'ai rencontré des gens tatoués par de "tatoueurs célèbres" qu'ils sont mécontents parce que la séance a été dépourvue d'émotion et de feedback.

La modification corporelle est considéré depuis des millénaires comme un rite de passage. Accompagner un individu, à travers une nouvelle vision d'eux-mêmes, est quelque chose qu'aucune loi humaine ne peut réguler. 
 
Cet acte permanent, ancestrale nécessaire, a ses racines dans notre nature humaine elle-même. 
 
Ce type de choix, va à travers les âges, change son nom, connotation sociale, mais à la fin, reste toujours un moyen de savoir, comment nous sommes nous-mêmes, dans notre moi plus profond.
 
Grâce à la douleur, nous redécouvrons notre physicalité, nos limites, notre capacité infinie d'apprendre de nouvelles choses.

Malgré le consumérisme essaye à engloutir cette pratique, elle est préservé par sa nature même, pour sa empreinte ancestrale profonde.

En fin, la même définition de la clientèle est faux.
Nous devrions parler de «initié», parce que dans ce sens, nous sommes plus près de quelque chose d'ancien et sacré. Le sens ultime de la marque va continuer d'échapper à notre analyse du corps ou psychique, même les plus méticuleux. 
 
La vie, est ce qui nous arrive durant celle-ci, a quelque chose de profondément mystérieux, pour le meilleur ou pour le pire, et c'est le motif pourquoi elle est magnifiquement unique.