jeudi 24 février 2011

Notre espace et nos actions.

" Un tableau ne vit que par celui qui le regarde "
Pablo Picasso

Chaque jour, nous pensons mille choses, toutes les pensées qui remplissent nos esprits, nous prennent de l'énergie. Notre attention est constamment engagée dans la résolution des problèmes externes, du travail, les dépenses, les factures, les enfants, les parents, la gestion de la vie pratique. Malheureusement, on oublie souvent que nous devons aussi prendre soin de nous.
Pour communiquer avec nous, rétablir le contact avec nos vies on doit utiliser un espace physique, de préférence une salle dédiée uniquement à nous. Si vous n'avez pas cette option, vous pouvez également utiliser une partie d'une pièce, découper votre propre coin privé.
Changer les lumières dans la salle, déplacer le canapé, appendre l'un de nos design ou l'image que peu nous inspirer ou même un phrase intelligent, mettre les plantes dans un coin; nous devons concevoir une nouvelle façon de voir l'extérieur de cet espace. Seulement de cette manière, nous parvenons à définir un nouveau rituel qui nous accompagne lorsque nous créons.
Lorsque nous sommes assis dans notre espace, nous devons vivre dans un endroit différent, qui n'appartient qu'à nous.
Je suis assis, les sons viennent à l'intérieur de moi, la lumière me donne la tranquillité d'esprit, je ferme les yeux, je suis seul avec moi-même.
J'ai imprimé une photo que j'ai prise aujourd'hui. Tout en marchant dans le parc de la Pépinière de Nancy, j'ai vu une mère jouer avec son bébé. J'ai eu beaucoup de problèmes avec ma mère, notre relation a connu beaucoup de malentendus. Ce sentiment me rend particulièrement sensible à cette photo. L'amour des parents est toujours un sujet délicat. Quelque chose qui sera toujours avec nous, même en son absence, nous sommes destinés, je dirais même construit, pour être aimé.
Alors que je fume une cigarette, je pense à cette particulière vision du bonheur. Juste une mère et son fils, quelque chose de simple et si complexe. Je trace quelques lignes, un aperçu de l'image. Je me sens triste tout en dessinant la mère, je choisis pour représenter ce sentiment, des couleurs foncées. Nous sommes également notre passé. Que je pense de la nature autour des deux sujets? Elle est imprégnée de la joie des deux, mais parce que je sens ce contraste? Je ne peux pas me détacher de mon expérience. 
Contrairement à ce qui me vient naturellement, j'ai décidé de faire un choix. Je veux que le paysage autour offre un espoir de changement. Donc, pour peindre les couleurs autour d'eux, je vais utiliser de belles couleurs qui communiquent la joie. Je veux changer mon être, puis-je commence à changer la vision de la réalité qui me vient spontanément. Je décide de travailler sur la photo. Le support, le matériau sur lequel nous choisissons de créer, doit être libre. Nous pouvons utiliser tout, carton, bois, papier, plastique, chaque base est autorisée. Je choisis une photo, puis je vais faire faire fondre de la résine, de sorte que l'image reste emprisonné. Peut-être enfermé tout comme mes sentiments. Avant de créer cette œuvre je ne savais pas que cette partie de moi, était si lourd et fermé. Je regarde mon travail, il était déjà en moi, et maintenant que je le serre entre les mains, et tous différents, je comprends la tristesse et l'espoir du changement, que je ressens si forte à l'intérieur.
La musique qui écoute en ce moment est une composition de Terry Riley, je l'ai rencontré en personne, j'ai échangé quelques mots avec lui. Je lui ai parlé de mon travail, mon penchant pour les questions relatives au symbolisme et de spiritualité. Il m'a dit que c'est un long chemin et j'ai été encouragé à continuer. Donc je suis assis dans mon bureau, ses paroles me font espérer que vais un jour a comprendre qui je suis, pourquoi je suis fait de cette façon, ce que je fais ici; peut-être que le travail que je tiens dans les main, c'est une petite brique que je retire de le mur qui me sépare de mon masque, le vrai moi que se caché derrière, il est, peut-être, moins loin.
Je me lève en décident de regarder mon travail de loin. Cela devrait toujours être fait parce que, de loin, les choses changent. Vous pouvez tourner le travail à l'envers ou le regarder dans le miroir. Utilisez les points de vue inhabituels, ce qui permet à la perception d'être plus clair.
Je sors de mon espace, mon studio, pour aujourd'hui, j'ai appris quelque chose de plus à mon sujet.
Moi aussi, je l'avoue, je ressens le besoin d'être aimé. Je regrette que, avec ma mère, il y a beaucoup de ces problèmes. Car ce travail d'art, sur la planche à dessin, parle de quelque chose de moi, quelque chose de secret, je n'aime pas la façon dont il sera interprété, mais cela ne me touche pas.
Mon regard porte en lui la vérité de ce que je ressens, c'est ce qui compte, c'est ici le réel pouvoir de l'art.



Cinq nouvelle vidéo - Le parc de la Pépinière, Nancy - 24/02/2011

Aujourd'hui, je suis sorti pour une promenade agréable. Après avoir été derrière les documents que je n'ai pas ancore.Cinque mois sans couverture médicale... France! Bon, ce sont les choses que j'ai vu...