vendredi 30 novembre 2012

Stefano s'est pendu.

Peut-être que je devrais écrire cet article en italien, mais honnêtement, maintenant, je ne veux pas le faire. Mon ami romancier, Luc Cortellazzo, travaille déjà sur l'écriture de l'histoire de Stefano. Je ne suis pas un écrivain, mais j'ai un blog avec plus d'un millier de vues chaque mois. Donc, ceci est mon deuxième ami qui se suicide.  
Il est temps de parler franchement, ce n'est pas une coïncidence.
Je n'ai jamais aimé les années 80 en Italie. Le faux espoir de la richesse et le mythe de la série télévisée américaine. Ou les parents été toujours gentil, attentionné, belle maison, belles voitures et un bon travail dans l'avenir. Je savais déjà que ce sont des conneries.

Quand j'avais dix ans, en 1985, le monde était un endroit plus sûr, pas de crime, pas de terrorisme, nous avons tous plus d'argent, les parents ne vivent pas avec l'angoisse de la crise économique dans l'avenir. Pire encore, les adultes de l'époque, ont cru que notre avenir serait comme leur avenir. En fin les années quatre-vingt ont été les années d'or de l'héroïne.
 

La famille parfaite. 
Chacun d'entre nous, ma génération a grandi avec ce mythe. La famille où tout se passe bien, un endroit qui est sûr.
Puis nous avons découvert que la famille est aussi un lieu dangereux, où l'on peut cacher de grands dangers, des secrets. 

En fait, le mien est juste un blog et nous avons besoin d'un livre pour dire la vérité à propos de ma génération, Luca c'est à toi mon cher ami la tache. 
Un livre sur les drogues, les secrets, la violence, la trahison des institutions, la trahison du système social capitaliste, la désintégration de l'idéal d'une famille unie et heureuse, la souffrance psychologique de tous, nous parents inclus.
 
C'est peut-être pour cette raison que ma génération est toujours en train d'essayer d'être attentif à la façon de mettre en place un couple heureux.
 


Nous sommes les enfants de la fin de l'ancien modèle.  
Celui où les grands-parents avaient une place d'honneur. Nous ne bénéficieront de la retrait, de notre propre maison ou de un emploi permanent.  
Nous sommes les enfants de la globalisation économique. Nous avons des amis qui sont comme notre famille, nous ne croyons pas que la chose la plus importante est la dernière robe conçue par Armani, nous ne croyons pas que nos parents sont les mêmes que nos grands-parents. Les grands-parents avait vécu la guerre, construit nos maisons et nos écoles. Les grands-parents étaient forts. 

Les parents sont maintenant des amis, ils on vécu le désespoir de une famille très rigide. Le modèle a changé. 
Au lieu des grands-parents, nos enfants auront quoi?  
Je ne sais pas mais j'ai de la confiance en eux.

Ma grand-mère m'a élevé, elle appartenait à une génération où la famille, le sang de votre sang, été considéré avant tous les choses, le premier de besoins.
Nos parents sont capables de résister à l'avenir, très dure, qui les attend? Sachant que leurs enfants ne bénéficient pas de leurs moyens?

 
Hier Stefano est mort.  

Un autre de ma génération a disparu. Les autres sont à l'étranger, en prison ou vivant dans la tristesse et mille difficultés économiques. Séparés, divorcés, chômeurs, migrants, etc. Même si ils ont fait 10 années de Fac et ils ont des C.V. de 8 pages et plus.

Personne ne s'y attendait tous ça.
Quand j'étais petite, tout était différent en Europe... Maintenant, il y a une crise, mais je pense que tout cela existait avant.  
Comment croire à la chimère d'une maison, une famille et un travail pour tout le monde? 
Le capitalisme ne pardonne pas, vous êtes une partie de la production de biens matériels, vous pouvez être remplacés.
 
Peut-être que c'est pour ça que j'aime travailler dans le tatouage, j'aime l'idée que nous sommes quelque chose d'unique, pour toujours. Comme mon ami que viens de se suicider, unique.
 

Les années quatre-vingt sont terminées, les gens commencent à se réveiller, mais pour beaucoup, il est trop tard.

Adieu Stefano, dorme en paix maintenant, tous est fini, tu ne doit plus subir le poids de te secrets terribles. 


 
 

jeudi 29 novembre 2012

A traditional tattoo

I had the honor to live a true experience of traditional Samoan tattoo.
In the traditional way everything is more complex, years of apprenticeship, rules, loyalty, but at the end all these difficulties are positive. A selection is required.


jeudi 15 novembre 2012

Juste un peu de tatouage

Quand j'ai commencé le tatouage, il y a plus de dix ans, nous avons encore à souder les aiguilles. L'apprenti  commencé à partir du bas, nettoyage de la boutique, dessiner, préparer le tous pour tatouer, suivre les clients, etc. Maintenant, je vois que les nouveaux apprentis sont beaucoup plus exigeants, ils veulent tout et tout de suite, et ça c'est pas bien.
J'ai rencontré de nombreux collègues, et à chaque fois j'ai appris quelque chose de nouveau! Chaque boutique, chaque nation a une histoire riche d'expériences et de nouvelles choses. Peut-être que un vrai artiste tatouer est toujours un peu "apprenti". 













dimanche 11 novembre 2012

Le sentiment du temps qui passe

Le temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le changement dans le monde. Le questionnement s’est porté sur sa « nature intime » : propriété fondamentale de l'Univers, ou plus simplement produit de l'observation intellectuelle et de la perception humaine ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Temporelle

Cette fois, je vous demande d'observer le temps.
Combien de temps s'est écoulé depuis que vous étiez vraiment heureux?
Est-il possible pour nous de définir le temps en fonction de différents critères. Donc Je propose d'établir le bonheur comme un point de référence. Chaque jour, nous devons nous demander, quelle heure est-il? Au lieu de cela je vous propose de nous demander, combien de temps s'est écoulé depuis que je souris?


La vie, selon les personnes âgées et sage, c'est un genre de moment qui passe vite, nous avons maintenant 20 ans, puis immédiatement à 80. 
Le problème se pose alors en termes de qualité de vie! 
Le temps n'est pas un concept que notre société aime. Le monde extérieur a tendance à nous considérer comme un élément d'un mécanisme de production. Le problème est que nous n'avons qu'une seule vie, nous ne pouvons pas perdre trop de "temps" derrière cette idée que nous sommes définis par notre cadence de production. 
Après trente ans, notre perception du temps commence à changer. 
Les choses se passent, il arrive une chose, puis une autre et ainsi de suite, nous nous trouvons à quarante ans. Ensuite, juste cinquante ans, en bref, l'idée que nous avons pensé réel, nous en tant que maîtres de notre temps, cède la place à un sentiment d'impuissance initiale! 
Alors les gens qui ont des familles, qui si sont engagés dans la vie, ceux qui ont suivi le droit chemin, récoltent les fruits, ce qu'ils ont semé. Ils ne sont pas seuls, ils ont des enfants, des amis, quelqu'un qui s'occupe d'eux. Les autres, ceux qui égoïstement ont pensé que la vie n'est que de suivre leurs propres intérêts, ils se retrouvent seuls. 
Nous sommes tous faillibles, personne, même pas les riches et célèbres, sont exemptés de tristesse et d'amertume.  
Les gens qui nous aiment, ils sont un miroir de notre âme véritable.
Bien que personne ne peut être parfait, nous pouvons tous avoir une chance d'être mieux.
"S'oublier soi-même, et se concentrer sur le bien-être des personnes proches de nous." Ce que j'ai entendu quand j'ai rencontré Sa Sainteté le Dalaïlama. Au début, je ne comprenais pas, maintenant, après tant d'années, je comprends que si je pense uniquement à moi, je me sens perdu.
Le temps passe, et notre valeur réelle, notre perception de nous-mêmes, il devient quelque chose de concret. Si nous faisons de bonnes actions, ces actions mêmes nous donnent un réel pouvoir sur la vie.

Alors la vraie question est, qu'est-ce que je dois faire dans le temps qui me reste?
Souriez, vous êtes libre des règles que vous étouffent, c'est votre vie, même sans égoïsme, vous pouvez aussi penser à vous-mêmes.

mercredi 7 novembre 2012

La maladie de la modernité

Pour travailler, je voyage beaucoup, je rencontre beaucoup de gens de différentes cultures et nationalités.
Je suis un Bodhisattva. J'observe l'illusion d'une réalité qui nourrit l'esprit des gens comme un requin affamé.


Vous qui lisez mon article, pensez aux gens que vous connaissez.  
Combien de ces gens sont vraiment heureux?  
Quelques-uns, la réponse et rapide, clair, évident comme un éclaire. Donc, ici, maintenant, il y a un problème, un gros malentendu.
Quelque chose ne fonctionne pas, nos valeurs, nos objectifs sont souvent le résultat d'une vision erronée de nous-même et ce que nous pouvons définir le vrai sens de la vie. La raison pour laquelle nous existons est absolument incompréhensible. Par contre, clairement, nous pouvons connaître les raison pour laquelle nous ne vivons pas.

La réussite.
Être un gagnant est une illusion définie par des paramètres dictés par une société qui tend à créer des mythes. La star de la télévision, la musique, etc.nous
élevons des mythe, mais il prennent des drogues, ne peuvent même pas avoir un partenaire stable, ils ont presque des situations psychologiques pathologiques. Un vrai perdant et ceux qui se conforment à l'idée d'être un gagnant de nos jours. La richesse, la beauté, l'agressivité dans la compétition, la personne entourée par la chance, les sex friends, tous ça c'est la publicité, lavage de cerveau.
Croyez-vous qu'à la fin de votre vie, lorsque vous fermez vos yeux, qu'est-ce que vous vous souvenez de toutes ces mauvaises choses pour lesquelles vous avez vécu?
Rien.

Les sacrifices rendent la vie meilleure.
Il n'est pas vrai que ce qui ça se produit. 

Nous ne devons pas nous sacrifier et non plus être paresseux. 
La bonne façon est de nous connaître, car nous ne pouvons vraiment rechercher l'harmonie et la paix dans le brouillard de la souffrance quotidienne produit pour nous même.  
Nous vivons déjà dans une position privilégiée sans le savoir, et par conséquence notre vrai problème, c'est l'obsession d'atteindre les objectifs. 
Nous vivons dans l'illusion de réaliser vraiment les choses. Tout ce qui nous entoure est éphémère, tout est destiné à finir, nous-mêmes, et chaque jour, nous sommes différents. Nous sommes victimes de l'obstination imperturbable de notre logique aporétique, plein d'erreurs.
Dans la vraie vie, un jour a la même valeur que 80 ans de vie. Mais personne ne nous le dit car dans se cas  l'ensemble de la société gèlerait en découvrant cette terrible secret.

Pour l'instant, je vous salue, avec l'espoir que vous apprécierez toute votre vie à plein! 
Faire beaucoup de choses avec bonne foi, volonté et courage, mais en sachant que, fondamentalement, tout est une illusion et que la seule forme de gagner dans la vie est la compassion pour votre voisin.

Namasté  
Bruno Antonio Menei Hurtado Ji Gen